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  • : Amegnisse Andoche
  • : LA NUIT EST LONGUE, MAIS LE JOUR VIENT ! Premier Opposant Déclaré et Potentiel candidat à la Présidentielle 2016. Prisonnier Politique du régime du Président Yayi Boni du 14 Novembre 2008 au 14 Mai 2009. Leader de l'opposition radicale TSYB-2011 et de la coalition AN-2016: Aube Nouvelle en 2016. Partenaire du parti politique RESO-ATAO. Leader du parti politique Ligue Citoyenne Patriotique (LCP). Porte Parole de la CDNP: Convention pour un Dialogue National Permanent.
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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 19:20

Voici le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1910) traduit de l'anglais par André Maurois (1918) sous le titre « Si tu peux ».
Ce texte n'est pas écrit par un homme, mais il a été inspiré à un homme. Il se résume en cette exclamation: Tu seras un Homme, mon fils. Je l'ai enseigné à mes élève de Lycées et collèges, puis à mes étudiants en cours de philosophie générale ou d'anthropologie culturelle. Je l'inculque à la loge à tous les novices apprentis qui passent sous ma férule. Et je l'ai fait apprendre à mes enfants, garçons comme filles. Je te le propose, à toi qui pourrait aussi être mon enfant, mais aussi à toi, militant, sympathisant, camarade de lutte qui n'en a jamais entendu parler. prends la patience de le lire en français. Et si tu sais lire l'Anglais, va aussi lire la version originale, Car KIPLING le "dépositaire" est anglophone.Voici le texte
SI TU PEUX.

« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.»

Voici le même poème en sa version originale en anglais.

« If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:

If you can dream —and not make dreams your master
If you can think —and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build’em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings —nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds’ worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And —which is more— you’ll be a Man, my son! »

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commentaires

W
I am impressed with the thoughts of students in courses in general philosophy or cultural anthropology. Such courses can develop the talents of the students and can help in their future. I will share this info with my kids.
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E
bonjour et merci pour ce tres beau poème<br /> mes amities<br /> http://poete-lyre.livehost.fr/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=337
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