"Mathurin Nago contre une révision opportuniste
C'est pratiquement un cours de droit mais surtout de politique qu'il donne, à travers le communiqué de presse signé de son directeur de cabinet. S'il y dit son adhésion au projet de révision, notamment "pour corriger les insuffisances constatées jusque-là et introduire les innovations indispensables en vue de se conformer aux exigences du monde actuel", il avertit entre les lignes qu'il ne saurait s'agir de donner caution à des manœuvres politiciennes. En effet, développe le communique, « Nulle part dans le texte (NDA : le projet déposé à l’Assemblée), il n’est question d’une nouvelle République. De nombreux exemples à travers le monde nous renseignent amplement à ce sujet. Dans le cas français, la Constitution ayant instauré la 5ème République en 1958 a déjà connu vingt quatre (24) révisions, et pourtant il n’y a pas eu changement de République : la France vit toujours sous la 5ème République. Dans tous les cas, les modifications et les innovations suggérées dans l’actuel projet de révision ne peuvent conduire ni à une nouvelle Constitution, ni à la création d’une nouvelle République quelles que soient la ruse et les manœuvres éventuelles des acteurs politiques… ». Qu'entende et comprenne qui de droit.
Signé Wilfried Léandre Houngbédji.
Ma conclusion personnelle est donc que nous pouvons dans ces conditions attendre de pied fermes la Cour Constitutionnelle ainsi que Yayi Boni et les siens quand ils oseront venir nous parler de nouvelle république.
CAMARADES, LA LUTTE CONTINUE. VIGILANCE !