Béninoise, Béninois, Les couards ne se soulèveront jamais et tu le sais. Les traitres trahiront toujours, mais on les connait. les mangeurs préfèreront encore leurs ventres à la dignité, car ils ne connaissent pas ce qu'on appelle la honte. les courtisans ne finiront pas de chanter des louanges au potentat; parce qu'ils sont sans vergogne, à l'image de celui dont ils chantent les louanges. Mais toi digne fille ou fils de la Patrie, je sais que tu te lèveras le moment venu quelles que soient les circonstances et que tu braveras les canons et les képis, les matraques et les bruit des bottes. Malgré les menaces et les risques tu répondras à l'appelle de ton pays qui a besoin de toi et de ton peuple qui en a assez de souffrir, comme toi-même tu souffres. Alors nous serons ensemble, toi, moi et tous les enfants de la Patrie qui ont encore un peu d'amour pour leur pays et un peu de fierté pour eux-mêmes. "Vini, vera, vincit !" J'irai, je verrai je vaincrai. Ainsi tu parleras et ainsi tu agiras, comme César, parce que tu es le Peuple et le Peuple est César. Le Peuple est roi et le pouvoir lui appartient. LA PATRIE OU LA MORT, LA LUTTE CONTINUE CAMARADE !